Un peu d’ombre en été lui sera bénéfique. Tu le récolteras de mai aux gelées et même au-delà si tu prends soin de le protéger d’une cloche de jardin à partir d’octobre. Le frisé est plus « déco », mais le persil plat a davantage de goût.
Réussir le semis
Le semis n’est pas facile à réussir. Il déroute les impatiens car la germination peut durer 3 semaines à un mois. Tu as tout le temps de penser ton semis raté ! Pourtant le persil semé est bien plus productif que le petit godet que vous transplantez. En effet, que ce dernier vienne à manquer d’eau à un moment donné et il va fleurir au détriment de la production de ses feuilles savoureuses. C’en est fini de votre persil !
Les jeunes plants issus de vos semis seront beaucoup moins sensibles à ces aléas. Cela vaut le coup d’essayer. Avec mes conseils, lancez-vous ! Je préfère le semis en pot ou en caissette, les conditions de germinations sont plus faciles à maîtriser.
Pas à pas
Fais tremper
Le semis de persil peut se faire de manière échelonnée de mars à août, en pot ou en pleine terre. En pot il est plus facile à réussir. La veille du jour prévu pour le semis, fais tremper les graines dans de l’eau tiède. Tu aideras ainsi le germe à sortir plus vite.
Mélange avec du sable
Le jour du semis, élimine l’eau en passant les graines dans une passoire fine. Mélange-les ensuite avec du sable fin pour qu’elles ne restent pas agglutinées entre elles quand tu les sèmeras. Tu les répartiras plus aisément et de façon homogène.
Humidifie le substrat
Remplis des petits pots ou une caissette de terreau à semis sans tasser. Vaporise de l’eau en surface pour bien l’humidifier : les graines germent mieux si le substrat est bien humide. Répartis tes graines de façon homogène sur toute la surface.
Arrose en pluie
Recouvre les graines de 1 cm de terreau que tu émietteras avec les doigts. Tasse avec une petite planche afin de favoriser le contact terreau – graine. Arrose avec un arrosoir muni d’une pomme en jet doux. Place le derrière une fenêtre dans un endroit frais (autour de 18°C).