Un passage de grelinette
Dans mon potager, je ne marche pas sur mes plates-bandes, cela pour de multiples raisons mais surtout pour ne pas compacter la terre. Maintenant que la terre est ressuyée, il est possible de la travailler. On ne travaille jamais une terre trop humide. J’utilise un outil pour uniquement pour légèrement décompacter le sol sans le retourner. En effet, retourner la terre du jardin mélange toutes les strates de mon sol et mélange aussi les êtres vivants de mon sol. Ceux qui vivent dans les profondeurs ne vivent pas sur les premiers centimètres et vice-versa. C’est donc primordial de ne pas les détruire s’il on veut jardiner dans un sol vivant et la grelinette est un outil parfaitement adapté.
Un engrais longue durée
Même si je pratique le compost de surface, le paillage… il est important de nourrir son sol. A chaque récolte, on enlève au sol des nutriments. J’ajoute toujours un engrais longue durée. Il existe de nombreuses solutions naturelles dans le commerce qui peuvent passer pour de la sorcellerie mais qui fonctionnent (guano, sang séché, raclure de corne). Après l’avoir étendu sur le sol de mon potager, je l’incorpore à mon sol en passant un simple coup de croc. Faites tout de même attention certains légumes en demandent plus (courges, courgettes, salades…) que d’autres (ail, oignons…). Pour continuer à améliorer le sol de votre potager, s’il vous reste des surfaces qui ne seront pas cultivées cette année, pensez aux engrais verts.
On remet le paillage ?
Après ces opérations il est possible de planter directement (mais attention tout de même à ce que vous voulez planter, il y a encore des risques de gelées jusqu’à la fin des Saints de Glace). Les premiers choux, les céleris, les blettes, les bettraves peuvent déjà être plantés dès maintenant au jardin. En revanche, ces dernières années, j’ai fait la mauvaise expérience de remettre le paillage trop vite. Il a été le refuge pour de nombreuses limaces qui venaient se cacher au-dessous, une fois les premiers rayons du soleil pointaient le bout de leur nez. Cette année, je vais plutôt remettre mon paillage plus tard dans la saison (vers la fin mai je pense) afin d’éviter que toutes mes cultures se fassent dévorer.