Originaires généralement des régions tropicales, nos plantes d’intérieur n’aiment pas beaucoup l’hiver. Dans leur milieu d’origine, elles vivent pratiquement toute l’année dans une atmosphère chaude et très humide, sous une lumière forte et tamisée par les feuillages des arbres qui les surplombent.
Chez nous, en cette saison, le soleil leur manque. Leurs tiges s’allongent exagérément. Elles portent des feuilles pâles, plus espacées sur les tiges. On dit qu’elles s’étiolent. Certaines espèces comme les ficus perdent une grande partie de leurs feuilles : c’est leur façon de s’adapter à la faible intensité lumineuse. Notre air intérieur est très sec à cause du chauffage. Les feuilles les plus fines se dessèchent.
Attention danger !
Sans intervention de ta part, tes plantes sont en danger ! Acariens et cochenilles guettent ces moments de faiblesse pour les envahir. Surveille les feuilles pour intervenir rapidement en cas d’attaque : des feuilles collantes, qui deviennent ternes sont autant de signaux d’alerte. Mais le mieux est encore d’empêcher l’arrivée de ces parasites par quelques soins préventifs qui maintiendront tes plantes en meilleure forme malgré les conditions défavorables de la saison.
Les soins
Davantage de lumière
Rapproche tes plantes des fenêtres les plus ensoleillées quelles que soient leurs exigences habituelles. La lumière décroit très vite à l’intérieur d’une pièce. Relève les stores et tire les voilages dans la journée. Le soleil direct de l’hiver ne risque pas de brûler leurs feuilles.
Sache que l’on estime qu’à 2 m d’une fenêtre, placées en face, les plantes reçoivent 4 fois moins de lumière que lorsqu’elles sont installées à 1 m de cette même ouverture. Si ton intérieur est sombre, tu peux recourir à un éclairage d’appoint avec des ampoules dites « lumière du jour ». Elles diffusent un spectre de longueurs d’ondes lumineuses particulièrement adaptées aux végétaux.
Rassemblement !
Regroupe tes plantes ensemble. Grâce à leur transpiration, autour d’elles, l’atmosphère sera légèrement plus humide que dans le reste de la pièce. C’est encore plus vrai si tu les poses sur des plateaux garnis d’une couche de billes d’argile maintenues humides.
Tu peux utiliser de la pouzzolane à la place des billes d’argile : elle joue le même rôle.
A la claire fontaine…
Même nous avons besoin d’une certaine humidité dans l’air : entre 40 et 60% d’humidité, nos voies respiratoires sont à l’aise. Pour augmenter encore le degré d’hygrométrie de l’air et apporter une ambiance sereine, place une fontaine d’intérieure à proximité de tes plantes.
Règle son jet pour qu’il n’éclabousse pas trop et ne génère pas un bruit de fond dérangeant. Vérifie régulièrement le niveau d’eau et ajoutes-en si besoin. Les remous du jet augmenteront l’évaporation.
Une douche pour la poussière
Une fois par semaine, douche tes plantes surtout celles à grandes feuilles comme les philodendrons. Enferme leur pot dans un sac en plastique noué à la base de la plante pour ne pas souiller ton bac de douche et mouille largement les feuillages avec un jet d’eau fin.
Tu élimines ainsi les poussières et gêne le développement des acariens et cochenilles qui détestent l’humidité. Laisse les plantes égoutter quelques heures avant de les remettre en place.